27 octobre 2025 : Le témoignage de Maya

Lëtzebuergesch Versioun (PDF)

Comment retrouver son autonomie après un AVC ? Cette série vidéo, réalisée en collaboration avec le ministère de la Santé et de la Sécurité sociale et le Rehazenter, montre que tout est possible, même cuisiner avec un seul bras, grâce à des outils adaptés et au soutien de proches et de professionnels.

Parmi ces parcours inspirants, celui de Maya Barbangelo illustre comment surmonter un AVC survenu avant sa naissance pour transformer les obstacles en force et en confiance. Découvrez son témoignageci-dessous :

Âge lors de l’AVC

Avant même de naître, alors que j’étais encore dans le ventre de ma mère, j’ai eu un AVC.

Famille

Mes parents s’appellent Sylvia Napoli et Marc Barbangelo. Je suis actuellement élève au LTPES.

Profession

Je n’ai pas encore de profession, mais plus tard, j’aimerais devenir éducatrice et travailler avec des personnes en situation de handicap.

Ce que je sais mieux faire maintenant

Aujourd’hui, je réussis mieux certaines choses qu’à l’époque où j’étais enfant. Ce sont surtout de petites choses qui me montrent que je progresse. Tout ne fonctionne pas toujours immédiatement, mais avec le temps je remarque que cela va de mieux en mieux – même si ce n’est pas toujours instantané, chaque petite étape compte.

Ce que j’ai perdu à la suite de l’AVC

À l’école primaire, j’ai compris que j’étais un peu différente des autres enfants. Mais mes camarades m’ont acceptée et m’ont tout de suite proposé leur aide quand j’en avais besoin. Au lycée, j’ai fini par bénéficier d’« aménagements raisonnables ». À partir de 5e, certains camarades de classe l’ont su. Ils m’ont clairement fait sentir qu’ils trouvaient cela injuste. Ensuite, j’ai changé d’école et je suis tombée dans la meilleure classe de ma vie. Au début de l’année, j’avais fait un PowerPoint sur moi pour expliquer ce que j’avais, et ils m’ont alors acceptée telle que j’étais, en me traitant exactement comme tout le monde.

Ce que j’ai gagné à la suite de l’AVC

J’ai appris que j’étais bien plus forte que je ne le pensais. Avoir un AVC avant même de naître, ce n’est pas quelque chose qu’on peut imaginer ou pour lequel on peut se préparer. Cet événement a changé beaucoup de choses : je vois la vie différemment, avec plus de respect, et parfois aussi avec un peu de peur. Mais j’ai toujours ce petit « je vais y arriver » dans un coin de ma tête. Ça a changé ma manière de gérer les choses.

Bilan

Je ne qualifierais pas cela de cadeau, mais j’ai beaucoup appris sur moi-même. Je ne suis certainement pas comme les autres personnes de mon âge, et ça me va très bien.

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